Oui, c’est difficile d’agir. C’est douloureux. Faire sa lessive n’est pas toujours amusant. Lire sa Bible chaque jour peut paraître lourd. Se lever tôt ? Encore pire.
Le malaise qu’on ressent à l’idée de faire une action simple nous paralyse souvent… alors on ne fait rien.
Et à la place, on reste là. Allongé. Collé à l’écran.
On s’abandonne à la grasse matinée, à YouTube, à TikTok, à Instagram… Et pour beaucoup d’entre nous : au porno et à la masturbation.
Ces deux-là, bien plus que les autres distractions, créent un piège bien plus profond.
Car ils ne volent pas que notre attention. Ils volent notre mouvement. Notre élan. Notre capacité d’agir.
Ils nous figent dans un faux confort. Et pendant ce temps, la vie avance sans nous. C’est comme si le temps s’arrêtait… mais uniquement pour nous. Les autres continuent de construire, de progresser.
Et nous, nous restons là, piégé dans un moment figé, avec la honte et le regret comme seules compagnies.
Mais il y a une chose qu’il faut que tu saches mon ami.
Si tu fuis la douleur de l’action, et tu oublies que cette fuite a un prix.
Un prix bien plus grand : l’accumulation des charges, le recul des opportunités, la destruction de ton estime, et ce sentiment insupportable que tout le monde avance sauf toi.
La douleur est inévitable dans cette vie. Tu n’y échapperas pas.
Mais tu as le choix du type de douleur que tu veux porter.
Il y a la douleur de l’action, et il y a la douleur de l’inaction.
La douleur de l’action est brutale, oui. Mais elle est constructive.
Elle t’oblige à grandir. Elle t’apprend la discipline. Elle donne du sens à tes efforts.
Elle transforme la souffrance en progression, et petit à petit, elle fait de toi quelqu’un dont tu es fier.
La douleur de l’inaction, en revanche, est sourde, lente, vicieuse.
Elle te ronge sans bruit.
Elle t’enlève le respect de toi-même.
Elle t’enfonce dans un cycle de flemme, de mépris de soi, d’isolement.
Et pendant ce temps… le dragon s’amuse. Il sait que tu n’avanceras pas, tant que tu resteras là.
Alors, tu choisis laquelle ?
La douleur de l’action, qui donne la vie…
ou celle de l’inaction, qui conduit à une mort lente ?
Moi, j’ai choisi d’agir.
Mais je ne me fixe plus de grands objectifs vagues.
Je pratique la fragmentation.
Quand je sais ce que je veux faire, je le découpe.
Je regarde combien de minutes ou d’heures cela va me prendre.
Et je fais un petit pas, chaque jour.
Ce n’est pas spectaculaire. Je ne vais pas toujours vite.
Mais je sais que je suis sur le bon chemin.
Et surtout, je sais que le dragon ne me tiendra plus dans l’inaction.
Et toi ? Aujourd’hui, prends quelques minutes pour faire ce travail :
- Fais une liste de toutes les actions que tu es censé poser. Pas pour te juger. Mais pour te réveiller.
- Puis choisis une seule action. Et demande-toi : combien de temps cela me prendrait chaque jour ?
Tu verras. Ce n’est pas impossible.
Mais ça commence par un pas.